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L’homme dit à la guerre

Tout public – Théâtre

Commande de la Bibliothèque départementale de l’Orne sur le débarquement. Un texte écrit et joué par François Béchu à partir de témoignages oraux. Je propose un travail qui pourra mettre en évidence l’homme face à la guerre et plus particulièrement face au débarquement : le combat, bien sûr, les bonheurs volés, la souffrance, l’inquiétude…
Articulé autour du moment intense de la guerre, l’assaut, j’envisage de créer sur scène, un personnage qui s’adresse à la guerre, avant, pendant et après l’assaut, qui portera un texte essentiellement composé d’extraits de lettres, de journaux intimes, de témoignages tous inédits archivés au Mémorial pour la Paix de Caen. Ce personnage sera « l’Homme-Parole » qui saura redonner l’essentiel des moments et des sensations perçues aussi bien du côté des soldats (français, américains, allemands, canadiens…) que du côté des civils. Il n’aura pas fait la guerre (comme la plupart d’entre nous aujourd’hui), mais il en aura ressenti les effets avant l’assaut, pendant l’assaut… et après.
A partir d’extraits de lettres, de journaux intimes, de témoignages des soldats alliés et allemands, j’ai construit un texte avec un double souci : être fidèle aux écrits (y compris dans leurs oppositions) et faire passer aux spectateurs, par la parole, l’envie d’être à tout moment solidaire avec l’idée de la Paix.

mise en scène par François BECHU

« L’Homme dit à la guerre » est un texte chargé d’émotions, qui évite habilement les propos haineux ou larmoyants, les discours historico-pédago-politico …. Les mots sont choisis avec justesse, donnant naissance à de jolies évocations, c’est un spectacle qui « respire », qui rend magnifiquement hommage aux morts, blessés et traumatisés de ce second conflit, tout en nous rendant, nous, un peu plus vivants. »

Boisseau

 

« Un spectacle riche en émotions pendant lequel le conflit prend soudain forme humaine »

L’Orne Hebdo

« François Béchu sait généreusement naviguer entre les événements et les traumatismes engendrés par cette période troublante à bien des égards. Baladant ses convives autour de lieux bien connus, il fait resurgir à l’esprit des spectateurs, des moments d’intense réalité de cette époque de guerre. Une très belle expression pour la mémoire d’une période, que la paix d’aujourd’hui ne doit pas faire oublier. ».

Ouest-France – 7 juin 2004